Une petite d�ception, pour vous internautes : ce site est actuellement en construction
d,autres �l�ments, plus ou moins int�ressants viendront se forger sur ce qui existe d�j�, dans le future proche...
alors, patience...
MARDI 27 JUIN 2000 :
Et oui, demain, c'est le nouvel an pour moi, j'aurai 25 ans !
J'ai re�u une carte (musicale) de mes parents ce matin me rappelant cet �v�nement (il y en a des plus important dans le monde ces jours-ci, c'est s�r...) qui est bien bizarre. les 25 ans m'apparaissent comme un mouvement de balance � l'ancienne, qui pencherait d'un c�t�, du c�t� oppos� au pr�c�dent...
Vu deux films de Satyajit Ray cette fin de demaine, deux films que je n'avais pas encore vus : PATHER PANCHALI, et LE MONDE D'APU (APUR SANSAR), qui composent la trilogie, dont le deuxi�me film, que je n'ai pu voir (je suis all� voir un match des Expos, baseball), s'intitule APARAJITO (Unvanquished, en anglais ?). J'ai h�te de voir le deuxi�me film, car les deux autres sont vraiment tr�s bon, et tr�s beaux. Certains plans sur les visages, la nature, des lumi�res naturelles tr�s bien capt�es (ces films sont en noir et blanc) et une certaine "spiritualit�" ou philosophie se d�gageant de ces oeuvres, le rapport � la nature, aux autres, au monde...assez "positifet" et j'ai eu l'impression, mettant en avant le concept de "cr�ation" en parall�le avec celui d'"�volution", ou du cours de la vie...
Lundi 3 juillet 2000 :
Dehors, il pleut, l�g�rement, mais il pleut quand-m�me.
Le 28 juin est pass�. Maintenant, je dois faire attention, lorsque quelqu'un me demande mon �ge, � ma r�ponse...je pourrais dire 17 ans, ce serait plus dr�le, c'est vrai...
Je suis retourn� au cin�ma cette fin de semaine, ai vu un programme de courts m�trages canadiens mettant en sc�ne des chansons faisant partie du "patrimoine" canadien, comme La Bastringue de La Bolduc, ou Cadet Rousselle...
mais aussi "Hallelujah" de King Vidor, film sonore de 1929, se passant dans le sud des �tats-Unis, dans une famille de ramasseurs de coton...un peu pr�visible parfois, avec son c�t� m�lodramatique, mais quelques beaux plans (le film est en N&B) avec une lumi�re naturelle...il y a pas mal de sc�nes en ext�rieur, dans les champs, dans la cour de la maison, � la manufacture de cotons,... et beaucoup de chansons, avec banjo ou a capella le plus souvent, ou avec un harmonium, vu qu'il s'agit de "Gospels"...
Jeudi 29 juin 2000 :
J'ai envoy� un courrier � un site h�bergeant d'autres sites contenant des journaux intimes. Ce terme, intime, d'ailleurs, me para�t plut�t mauvais, mais bon...il me fait penser � quelque chose de m�dical ou � un cours de biologie..."la toilette intime"...dans il'intimit�, ce qu'on ne peut partager - ou bien avec (seulement) une seule autre personne. Je me dis que je me suis inscrit sur ce site pour ?avoir de la visite',m mais pas seulement; aussi, pour "discuter" avec de nouvelles personnes - ce qui demeure une des choses pour lesquelles j'ai le plus d'engouement. Aujourd'hui, dans une librairie, je suis tomb� sur une revue dans laquelle il y avait une nouvelle de quelqu'un que j'ai rencontr� une fois, quel sentiment �trange - voir son nom au sommaire - son nom de famille �tant le nom d'une ville aussi, ce ne pouvait qu'�tre lui (logique absurde...) La prochaine fois que je le rencontrerai, me suis-je pens�, comment vais-je �viter de parler de ces mots, contenus dans le titre et dans la nouvelle, plus particuli�rement le mot "nuque" sur lequel il s'est longtemps �tendu...et en m�me temps je sais que...
...je ne vais pas m'emp�cher bien longtemps...s�rement cela est d� � mon go�t de la provocation - ou bien de faire aller les choses plus loin que de normal, que ce que la majorit� des gens " s'autorise � " dans une conversation...et pourtant, bien souvent, apr�s coup, je peux me sentir limit� dans mes dialogues avec les autres), ayant l'impression de ne pas avoir tout dit ce que j'aurais voulu, ou mal exprim� quelque chose, bloquant l'�volution de la converstaion, ou alors en changeant la direction...
Je me surprends � appr�cier la lecture de Rushdie - mes pr�jug�s faisaient que je pensais ne jamais le lire, vu que c'est quand-m�me un best-seller - en fait c'est "jubilant" de le lire (en anglais) - en y retrouvant une �motion telle � celle que j,ai pu ressentir dans l'enfance face aux livres et � leurs histoires - dont je ne comprenait pas toujours les rouages...et puis, les "ponctuations d'humour" souvent en conclusion d'un paragraphe achev� ou bien � venir.
And sometimes, I just don't know whether I should write everything that's going through my mind, or that happened to me or do a kind of selection - 'survival of the fittest' too (as someone I know back in France used to say) ...I still am confined to a 'remote' position as far as the writing process is concerned...and it seems to me I am not dary enough - I - perhaps - am scared about something, the others, reaction for instance..."you ask yourself too many questions - you know - you should take life as it goes..." (are sentences I am sick of in a way - because I haven't been able to put them into practice...
I couldn't find the time to buy a postcard for J. today. and I should have... - sometimes I could almost tell myself - and be persuaded - that I'm writing about trifles only...lest i would write 'fundamental' things. and once for all - and never write a word ever after - - -
Jeudi 7 septembre 2000 :
Je viens d'appuyer sur une mauvaise touche et donc d'effacer tout ce que j'avais �crit. Ma m�moire n'�tant pas bionique, je vais alors �crire autre chose, enfin presque autre chose...
"How was your summer?"
"Not too bad, except the weather (awful!)..."
question r�ponse des plus communes ces jours derniers.
L'�t� n'est pas fini, mais c'est tout comme, je me sens entrer dans une ambiance automnale, je prends plus de temps pour travailler, me reposer, et m�me me faire � manger.
Les cour ont repris hier, dr�le d'impression, ce retour dans une salle de classe, par rapport � cet �t� pass� seul dans mes recherches...
All� au cin�ma, surtout � la cin�math�que.
Un film po�tique, Le rayon vert d'Eric Rohmer, avec une B�atrice Romand jouant, improvisant, cr�ant un certain vertige de spectateur quant au d�roulement des dialogues...
Les Amoureux, de catherine Corsini, avec une lumi�re particuli�re, assez froide dans l'ensemble, et des personnages int�ressants, une sorte de "Bildungsfilm" un peu comme dans un roman d'apprentissage, o� les personnages se d�couvrent, de part leurs rapports aux autres, et dans leur singularit�/individualit� - il faut quer je trouve si cette cin�aste a fait d'autres films depuis (celui-ci date de 1994).
mardi 10 octobre 2000 :
je suis b�te parfois, car j'ai vu un autre film de cette cin�aste : La Nouvelle �ve, avec Karin Viard...que j'ai carr�ment ador�e dans ce r�le, quasi naturelle, enfin, je n'oublie pas que c,est une fiction, il s'agit de cin�ma, mais son jeu est tellement impr�gn� du personnage qu'on aurait l'impression d'assister � un documentaire sur une parisienne "banale" dans la petite trentaine, papillonnant de-ci de-l�...
encore un film que j'ai envie de revoir, pour l'ambiance qui s'en d�gage, l'actrice �panouie qu'il met en vedette.
Vendredi, je suis all� voir pour la deuxi�me fois "Gouttes d'eau sur pierres br�lantes", idem, un film � revoir, revoire, revoir, l'ambiance, les dialogues - m�me s'il d�gage une profonde m�lancholie, mais certains jours cette m�lancholie, je peux y faire face et l'accepter plus facilement que d'autres, alors je choisis de voire le film en fonction...